Les B inter de Meyrin pointent les finales de Zurich

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Juniors B Inter / Les joueurs souhaitent obtenir la première place, leur entraîneur cherche avant tout la qualité de jeu.

Le match entre Meyrin et City s’est terminé sur une victoire des Meyrinois 3 à 1. Avec trois points d’avance sur le deuxième du classement à trois matchs de la fin, les joueurs de Dionisio Navarro entrevoient les finales qui se joueront à Zurich. Entretien avec l’entraîneur meyrinois.

Dionisio Navarro, avec votre première place au classement est-ce que vous angoissez en cette fin de saison ?

Non, pas du tout. Pour moi, ça reste la même chose. Je ne suis pas très “classement”, ce sont plutôt les jeunes qui gèrent ce genre d’angoisse liées à la position au niveau du classement. Moi, je me vois plus comme un formateur plutôt qu’un entraîneur qui que doit absolument suivre un classement. Je regarde surtout les 3 dernières places pour ne pas être relégué.

Est-ce que vous avez une stratégie ou technique particulière mise en place pour vos derniers matchs ?

Non, je vais continuer mon programme de formation. Donc, en début de saison avec mon coach, on fait un programme qu’on suit jusqu’au bout. Il n’y aura pas de changement. Le seul changement qu’il pourrait apparaître, c’est si les joueurs décident de jouer le titre. Après, il y aura peut-être moins de roulement au niveau des changements. On fera plutôt jouer ceux qui sont, entre guillemets, meilleurs pour maintenir le niveau. Mais j’aurai toujours la même optique, la même vision de formation: faire tourner mon équipe pour que chacun puisse avoir le même temps de jeu.

Vous préférez donc laisser la chance à tout le monde ?

Oui, je suis plutôt comme ça, orienté vers la formation. J’aime bien faire tourner mon effectif. Maintenant, en quelque sorte, ce n’est pas mon groupe, mais leur groupe. La balle est dans leur camp et ce sont eux qui vont prendre ce genre de décision. Moi je mets tout les atouts de leur côté en poursuivant mon programme: il reste une vingtaine d’entraînements et 3 matchs. Pour moi, ça ne change pas grand chose d’être premier, finalement. Mais il est clair que les joueurs sont déjà venus vers moi pour me dire me qu’ils aimeraient bien terminer en tête.

Vous n’avez alors pas fixé d’objectifs concrets ?

Les objectifs, on les fixe en début de premier tour et en début de deuxième tour. Mon objectif est d’être dans les cinq premiers pour ne pas être relégué. Je le répète, les objectifs sont avant tout des objectifs de qualité;  je me dis que j’aimerais qu’ils atteignent ce niveau technique, tactique, physique. Alors je mets tout en œuvre pour qu’ils l’atteignent. Mais en aucun cas, je ne mets en avant le classement.

Sentez-vous votre équipe favorite mentalement et physiquement pour la place de champion ?

Sur le terrain, je les sens très forts. Mentalement, il faudra encore travailler parce que les matchs où on a eu de la difficulté (contre Vernier ou Team Riviera, par exemple, lorsque nous étions menés au score), ils ont un peu moins suivi les consignes, un peu moins suivi ce qu’ils avaient appris dans la semaine pour essayer de faire la différence individuellement. Donc peut-être que mentalement, ils seront un petit peu plus faibles, mais sinon, sur le terrain, ils sont costauds.

Quand ils lâchent mentalement, comment les encouragez-vous ?

En rappelant, simplement, des principes de base au niveau du placement. Ce sont plus des corrections « technico-tactique », plutôt que mentales. Je ne les pousse pas à gagner, mais demande simplement de la qualité.

Comme vous l’aviez dit, vous avez eu des difficultés contre Team Riviera. Est-ce que vous craigniez qu’ils passent devant vous ?

Non, comme je vous dis, je n’ai pas cette mentalité de vouloir gagner par tous les moyens. Je suis un compétiteur, autrement je ne serais pas là, par contre, je suis compétiteur dans la qualité. S’ils sont meilleurs que nous, s’ils arrivent à trouver des solutions pour nous contrer, chapeau bas, alors j’accepte. Mais ce n’est pas une peur. Pour moi, ça ne reste que du jeu, ça ne reste que du foot et on n’est pas des professionnels. On essaie de faire au mieux.

Est-ce que vos joueurs pensent déjà à la première place ou pour eux rien est joué ?

À mon avis, certains se voient déjà faire les finales à Zurich.

Si vous étiez champions, que feriez vous ?

D’abord, je les féliciterai. Je crois qu’on fera un bon repas. De toute façon, on essaie toujours de faire quelque chose de sympa ensemble. Il y a eu quand même pas mal de boulot, pas mal de sacrifices de leur part. Donc j’essaie aussi de lâcher la tension. S’ils se qualifient pour les finales de Zurich, on fera un peu plus la fête.

 

Pour Proxifoot, Laurène

 

Retrouvez le classement sur ce lien.

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