Menés 1-3 à dix minutes du terme, les joueurs de Kerem Gun ont trouvé les ressources pour revenir au score et décrocher un nul spectaculaire face à Iliria Payerne (3-3).
En ce samedi de veille d’automne, les visiteurs jouaient gros, visant leur premier point de la saison. La rencontre, d’abord cadenassée, s’est emballée en seconde période. Dominateurs dans le jeu, les Broyards ont longtemps buté sur un bloc solide et un gardien inspiré avant de renverser la vapeur en fin de match.
Une première période verrouillée
Les vingt-cinq premières minutes ont été un round d’observation, les deux équipes se neutralisant et multipliant les erreurs techniques, surtout dans le dernier geste. Étoile-Broye a, quant à lui, progressivement posé son jeu de possession avec des ressorties de balles propres depuis l’arrière, mais sans véritablement inquiéter l’adversaire.
La première mi-temps a été pour le moins pauvre en opportunités. @Alain Schafer
Iliria Payerne a choisi un jeu plus direct. Option gagnante, car juste avant la pause, Dalipi a obtenu un penalty après avoir été bousculé dans la surface. Le capitaine Adonis Ademi s’est chargé de transformer la sanction avec sang-froid (44’, 0-1). Une ouverture du score qui illustrait parfaitement cette première période, fermée et pauvre en occasions nettes.
Le match s’emballe enfin
Au retour des vestiaires, la rencontre a totalement changé de physionomie. Plus entreprenants, les Payernois ont été récompensés de leurs intentions. Sur une mauvaise relance du gardien broyard, Eurico Urante a récupéré le ballon à vingt-cinq mètres. Après avoir éliminé un défenseur il a poussé le ballon au fond des filets (60’, 0-2).
Les joueurs d’Edin Becirovic avait le match en main. @Alain Schafer
Ce but a été le symbole du début du réveil pour les locaux, car la réaction a été immédiate. Dinis Ferreira, d’une superbe frappe, a réduit l’écart (62’, 1-2), redonnant espoir à ses coéquipiers. Mais les joueurs d’Edin Becirovic ont repris l’avantage onze minutes plus tard. Sur un coup franc parfaitement travaillé, Édouard Lutaj, oublié au second poteau, a conclu sans trembler (73’, 1-3). Malgré le premier point récolté, le scénario peut laisser quelques regrets à l’entraîneur payernois, Edin Becirovic. “ On a manqué de réussite, car on encaisse deux goals en fin de match “, a-t-il analysé. ” Ce club n’était encore nul part il y a quelques années. Ce match nous démontre le travail encore à effectuer pour stabiliser le club à ce niveau “.
A la force du poignet
« On est une équipe avec du caractère. Les jeunes nous ont déjà prouvé qu’ils ont du mental et qu’ils ne lâchent rien », a confié Kerem Gun après la rencontre. La preuve sur la fin de match.
Alors qu’Iliria semblait maîtriser la situation, son bloc a fini par se fissurer. Si le gardien Gashaj a longtemps retardé l’échéance avec plusieurs arrêts décisifs, la pression broyarde a fini par payer. Sur corner, les locaux ont d’abord réduit le score à la 90e (90’, 2-3), relançant totalement la rencontre. Dans la foulée, Elan Raci a déclenché une frappe sublime des 20 mètres, envoyant le ballon dans la lucarne pour arracher l’égalisation dans une ambiance électrique (90+2’, 3-3). ” On a arraché ce résultat à l’envie “, a-t-il déclaré. ” Comme il n’y avait pas beaucoup d’espace, on a cherché notre salut par l’intermédiaire de coups de pieds arrêtés. Ça a été la clé du match “.
Iliria Payerne tentera toujours de décrocher son premier succès samedi 27 septembre prochain à 19 h en se déplaçant sur la pelouse du FC Valmont. Etoile-Broye, quant à lui, affrontera le FC Pied du Jura le lendemain à 14 h sur sa pelouse.
FC Étoile-Broye – FC Iliria Payerne 3-3 ( 0-1)
Buts : 44’ Ademi 0-1, 60’ Urante 0-2 , 62’ Ferreira 1-2, 73’ 1-3 Lutaj, 90’ Shurdaj 2-3 , 92’ Raci 3-3
FC Étoile-Broye (4-4-2) : Pires © – Plomb, Yayla, Pinar, Andrade – Bouziane, Shurdaj, Ferreira Marques, Raci – Raci, Nsimba
Entraîneur : Kerem GunFC Iliria-Payerne (4-2-3-1) : Gashaj- Asongwed, Behrami , Lutaj , Bajrami – Rexhaj, Ademi © – Pelaj, Gashi, Dalipi- Urante
Entraîneur : Edin Becirovic
Photo de couverture : @Alain Schafer
