Une bagarre éclate : Puplinge – Famalicão arrêté

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Le match de 4ème ligue entre le FC Puplinge et le FC Famalicão de Genève a été arrêté en raison de débordements qui ont suivi le 3-2 de l’équipe locale, à la 89ème.

Le week-end de reprise du football régional a été entaché d’une regrettable bagarre, samedi 8 mars à Puplinge. Le match de 4ème ligue opposant les locaux au FC Famalicão de Genève a en effet été arrêté peu avant la 90ème, après qu’une altercation ait éclaté derrière les bancs des deux équipes. Joints par téléphone lundi 10 mars au matin, des représentants des deux parties ont donné leur version des faits.

La bagarre a éclaté après le 3-2.

Ambiance tendue autour du terrain

L’entraîneur du FC Puplinge Yann Rossi et le directeur sportif de Famalicão Sergio Alves s’accordent pour dire que sur le terrain, la partie était certes disputée, mais correcte. “C’était un match tendu, mais ça se déroulait bien entre les joueurs.”, a commenté le dirigeant du club portugais. “Sur le terrain, il y a eu 2-3 cartons jaunes, mais ça allait”, confirme le coach de Puplinge.

Le problème serait donc venu du public. “Nos joueurs ont reçu beaucoup d’insultes de la part des supporters de Puplinge”, explique Sergio Alves. “Tout au long du match, c’était tendu. J’étais au match avec mes enfants, et à la mi-temps je leur ai dit de rester dans la voiture”. 

“Il y avait beaucoup d’animosité verbale”, ajoute Yann Rossi du FC Puplinge, précisant que cela venait aussi du camp des visiteurs. “C’était une ambiance bizarre”. 

Le terrain du FC Puplinge où s’est joué le match, samedi 8 mars à 19h30.

Bagarre après le 3-2

C’est au moment du 3-2 des locaux, à la 89′, que la bagarre a éclaté. Mais que s’est-il passé ? Les versions des deux camps divergent très largement.

Voici ce que dit Sergio Alves, directeur sportif du FC Famalicão de Genève : “Après le 3-2, les joueurs de Puplinge sont venus célébrer devant notre banc et nos supporters. Des supporters de Puplinge ont aussi envahi le terrain. Et là, ça a dégénéré. Les supporters ont commencé à se bagarrer entre eux, derrière les bancs de touche. J’étais là pour séparer les gens. Aucun de nos joueurs n’a pris part à la bagarre. Ça a duré 5 minutes, et après ça s’est calmé. Mais on n’a pas voulu reprendre le match après cela. Nous ne nous sentions pas en sécurité”.

« Des coups de crampons sur la tête »

La version des faits de Yann Rossi, entraîneur de la première équipe du FC Puplinge, est différente de celle du dirigeant adverse : “Notre joueur a enlevé son maillot pour célébrer, mais il était au poteau de corner, il n’est pas venu célébrer devant le banc adverse pour chambrer. Il n’y a pas non plus eu d’invasion du terrain de la part de nos supporters. Un joueur qui était sur le banc de Famalicao s’est alors levé et s’en est pris à nos supporters. La bagarre s’est ensuite déroulée en dehors du terrain, derrière les bancs. J’ai dit à mes joueurs de rester sur le terrain et de ne surtout pas s’en mêler. Seulement un de mes joueurs, qui s’était déjà changé après avoir été remplacé, s’est mêlé à la bagarre après que son père ait été pris à parti. Il a reçu des coups de crampons sur la tête”.

Contacté, l’ACGF n’a pas souhaité s’exprimer sur la question et attend d’avoir tous les éléments à sa disposition pour ouvrir une enquête. Plus d’informations sont attendues lors des prochains jours. Une chose est cependant d’ores et déjà certaine : comme toujours lors de ce genre de débordements, c’est bien le football genevois dans son ensemble qui en sort perdant.

Les premières équipes du FC Puplinge et du FC Famalicão de Genève évoluent dans le groupe 3 de 4ème ligue.

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