Le premier cours d’animateur.trice 100% féminin, dispensé par Sébastien Fournier et Sandy Mændly, a soulevé un grand enthousiasme. Reportage.
À la veille des demi-finales de Coupe dans les catégories FF-15 et actives, le football féminin genevois avait rendez-vous dans les locaux de TSM Versoix. Une activité aussi symbolique que réjouissante s’est en effet tenue en ce mardi 20 mai. Pour la toute première fois, un cours d’animateur.trice exclusivement féminin a été proposé par l’ACGF. Une trentaine de jeunes femmes ont répondu présent pour suivre cette séance de 4 heures faisant office de première étape avant de passer les diplômes d’entraîneur.
Une trentaine de filles ont suivi le cours d’animateu.trice.
Un enthousiasme qui fait plaisir
“Je voulais faire cette formation depuis longtemps”, glisse Téa Lopez Fuentes, qui entraîne déjà des Juniors E à Laconnex. “C’est un cours qui nous permet d’en savoir plus, mais aussi d’avoir ensuite accès aux autres cours d’entraîneur”.
La jeune entraîneure n’était pas la seule à se réjouir de cette opportunité, puisque près de 30 filles étaient présentes mardi soir : “J’ai été agréablement surpris, aussi parce qu’on ne s’attendait pas à avoir autant de monde et que les inscriptions se sont faites en grande lors des derniers jours”, commente le responsable technique de l’ACGF Sébastien Fournier. “Cela prouve que le travail fait dans les clubs par Serge (Zanicoli, responsable du football féminin, ndlr) et Sandy (Maendly, cheffe de projet Heritage, ndlr), avec des visites et des workshops, a servi. Avec une trentaine de filles inscrites, on ne peut qu’être heureux. D’autant plus que la majeure partie d’entre elles sont jeunes, ce qui offre des belles perspectives”.
Également sur place pour épauler Sébastien Fournier lors de la séance, Sandy Mændly s’est réjouie de l’enthousiasme constaté : “C’est un signal qui prouve qu’on est sur la bonne voie, que le travail fait à Genève sur ces dernières années pour promouvoir le football féminin porte ses fruits. Ça nous conforte dans certains choix et projets qu’on aimerait mettre en place lorsque l’on voit que les filles répondent présentes”.
Sandy Mændly et Sébastien Fournier ont donné le cours.
Une première étape
Pendant les quatre heures de séance (le cours d’animateur est exclusivement théorique), les filles présentes ont eu droit à un passage en revue des bases pour devenir entraîneur.e de football. Un rappel pour certaines, une découverte pour d’autres. “Pour moi qui aimerais monter dans mes diplômes de coach, il faut bien commencer par là”, glisse Amélie Teixeira Lopes, attaquante du Lancy FC. “Ça fait toujours du bien d’avoir ce genre de rappel, et je sais aussi que des filles ont appris beaucoup de choses. C’est positif qu’il y ait des filles qui s’intéressent au coaching, et plus globalement que le panorama du foot féminin s’agrandisse. Ce genre d’événement peut donner confiance à certaines d’entre elles”.
“Le monde du football féminin à Genève reste assez restreint, on se connaît presque toutes et le fait de se retrouver sur ce genre de soirée, c’est toujours sympa”, a complété Téa Lopez Fuentes, ex-coéquipière d’Amélie Teixeira Lopes à Signal Bernex.
Le grand point positif de la soirée est arrivé sur la fin de la séance, à 22h passées, lorsque la majeure partie des filles présentes pour ce cours d’animateur.trice se sont également inscrites pour le passage du diplôme C-Basic, qui se tiendra en octobre prochain. “On ressent une volonté, on sent qu’une dynamique s’installe et que le football féminin est en bonne voie”, a conclu un Sébastien Fournier ravi.
Téa Lopez Fuentes et Amélie Teixeira Lopes, deux des participantes au cours d’animateur.trice.
