Sandy Maendly deviendra, à partir du 1er septembre prochain, la première responsable du développement du football féminin à Genève. Un signal encourageant dans la foulée d’un Euro enivrant.
L’Euro 2025 touche à sa fin. La fête a été belle. Au-dessus des attentes, même. À Genève, du premier duel 100% scandinave du 4 juillet dernier à la demi-finale à rebondissements entre l’Angleterre et l’Italie, le spectacle et surtout l’enthousiasme populaire auront été quasiment sans précédent.
Comme un symbole, le canton et l’ACGF ont choisi le lendemain du cinquième et dernier match joué à la Praille pour annoncer la nouvelle : à partir du 1er septembre prochain, l’ancienne internationale suisse et capitaine du Servette FC Chênois Féminin Sandy Maendly prendra ses fonctions comme responsable du développement du football féminin à Genève. Une première dans notre canton, et même en Suisse. Voilà une première réponse tangible lorsque l’on se demandait quel héritage l’Euro allait laisser…
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Au service des joueuses et du football de base
Ravis de cette nomination, le président de l’ACGF Pascal Chobaz et le chef du service cantonal du sport Vincent Scalet ont rappelé l’importance et l’intérêt pour le football féminin genevois d’avoir mis en place ce nouveau poste : “Dans nos réflexions, depuis le début, il y avait un point qui était central : celui de savoir comment profiter des impulsions que cet Euro allait donner une fois la compétition terminée (le tant souvent mentionné concept d’Héritage, ndlr). L’événement à lui seul n’allait pas être suffisant. Il nous fallait de l’accompagnement et une vraie prise en charge pour qu’il puisse y avoir, derrière, l’impact souhaité”.
Heureuse élue parmi une dizaine de candidat.es, Sandy Maendly s’est montrée très au clair sur ce qui l’attend, elle qui, au cours des derniers mois, a déjà eu l’occasion de s’immerger dans la réalité du football féminin genevois au travers de sa mission temporaire (jusqu’au 31 août) de cheffe de projet Heritage pour l’Euro : “Je suis super contente que ce poste ait été mis en place pour le développement du football féminin genevois. On a clairement pu voir, sur les derniers mois, qu’il y avait quelque chose à faire. Je serai au plus près des clubs pour les aider, les accompagner, collaborer avec eux, mais aussi et surtout pour faciliter l’accès au football aux jeunes filles. Je suis sûre qu’on va faire avancer les choses dans le bon sens”.
Sandy Maendly deviendra responsable du développement du football féminin à Genève dès le 1er septembre prochain. @giuseppe.vlltr
Du pain sur la planche
Le taux d’occupation de 30% initialement prévu pour ce poste a d’ailleurs été augmenté à 70%, grâce à l’engagement du canton dans ce sens. “C’est dans la continuité des efforts faits au cours des dernières années pour poursuivre le développement du sport et du football genevois”, a souligné Vincent Scalet. “Nous souhaitons renforcer et professionnaliser les structures des faitières sportives telles que l’ACGF. Si on veut mettre les chances de notre côté pour qu’on ait un réel héritage suite à cet Euro, c’était un effort nécessaire. On est ravis de pouvoir compter sur une figure emblématique comme celle de Sandy Maendly pour cela”.
Epaulée par Sébastien Fournier, responsable technique cantonal, et Serge Zanicoli, responsable du football féminin au comité central de l’ACGF, Sandy Maendly aura du pain sur la planche dès la rentrée, notamment au vu du boom de nouvelles joueuses attendu dans la foulée de l’Euro et du challenge logistique que cela représentera pour les club genevois. La principale intéressée se réjouit néanmoins des défis qui l’attendent : “Pouvoir exercer au sein d’une structure qui montre son envie de faire bouger les choses est très stimulant pour moi. Il y a plein de beaux projets avec les clubs et avec le canton à venir”. Vivement le premier septembre, alors.
Vincent Scalet, chef du service cantonal du sport et Pascal Chobaz, président de l’ACGF, aux côtés de Sandy Maendly. @giuseppe.vlltr
Photo de couverture : Giuseppe Velletri / @giuseppe.vlltr
