« On veut être protagoniste »

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Après deux montées consécutives, l’USI Azzurri démarre un nouveau cycle, en 2ème ligue inter, avec son nouvel entraîneur Ivan Blanco. Interview. 

La 2ème ligue inter recommence, et pour la première fois, Azzurri sera de la partie. Promu à la dernière minute de la dernière journée la saison dernière, l’ambitieux club présidé par Selajdin Salihu a confié le poste d’entraîneur de la première équipe, laissé libre par Choukri Hedhiri, à Ivan Blanco. Interview avant la reprise du championnat, samedi 16 août contre l’US Terre Sainte. 

Proxifoot : Ivan, tu as été nommé à la tête d’Azzurri cet été. Que représente cette opportunité pour toi ?

Ivan Blanco : “C’est une fierté. Lorsque j’ai quitté mon poste d’entraîneur de la Deux de Champel (fin de saison 2022-2023, ndlr), j’avais envie de passer deux saisons dans des staffs de ligues supérieures. J’en ai aussi profité pour me former en parallèle, notamment en ce qui concerne la préparation physique et l’analyse de jeu. J’ai fait 6 mois comme assistant de Raffaele Del Rosso en 2ème ligue inter, puis j’ai eu l’opportunité de devenir l’assistant de Jean-Michel Aeby à Grand-Saconnex. J’ai vécu la montée en Promotion League, puis une saison au niveau semi-pro. Tout cela m’a apporté énormément d’expérience et de compétences. Dans ma tête, c’était clair : je voulais reprendre comme principal cet été, aussi pour pouvoir me présenter au diplôme A”.

 

 
 
 
 
 
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Tu prends la tête d’une équipe ambitieuse à Genève, qui reste sur 2 promotions. À quel point tu ressens de la pression par rapport à ce contexte ?

“La pression, tu l’as toujours quand tu es entraîneur, dans toutes les catégories. Quand tu es sur une telle lancée, automatiquement, tu te dis que tu veux monter en 1ère Ligue Classic. Mais ce n’est pas si simple. C’est un niveau supérieur, c’est une ligue compétitive. On va vendre chère notre peau à chaque match en nous montrant le plus compétitif possible et en faisant le maximum avec ce qu’on a à disposition. On verra après nos premiers matchs où est-ce qu’on se situe. Si on peut accrocher le haut, on le fera avec grand plaisir. Sinon, on se contentera d’autre chose, avec toute l’humilité du monde”.

Quels objectifs t’a fixé le club ?

“Le club veut monter directement en 1ère Ligue Classic. Après, entre les dires et les faits, il y a parfois un décalage. Bien sûr, j’ai conscience d’avoir été choisi avec ces ambitions de la part du club, et ça sera à moi et à mon staff d’y répondre. Le championnat est long et court à la fois. Des clubs et des équipes sont en place dans cette ligue depuis des années. On fera un bilan rapidement au vu des premiers résultats”. 

Comment se sont passées tes premières semaines de travail avec le groupe ? Sur quoi as-tu mis l’accent ?

“On y est allé progressivement. J’ai d’abord découvert le groupe avec lequel j’avais à faire. Ensuite, et c’est le cas dans tous les clubs, il y avait aussi beaucoup de joueurs à l’essai. Nous avons donné une chance à tout le monde, pour progressivement former un groupe homogène en termes de qualité et de compétitivité”.

Il y a aussi eu passablement de transferts cet été. Ce n’est certainement pas terminé d’ailleurs. Quel genre d’équipe tu as cherché à construire ?

“Nous avons voulu des mecs investis qui puissent nous apporter de la qualité. Humainement aussi, nous voulions des gars qui répondent à nos valeurs”.

 

 
 
 
 
 
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A quoi va ressembler l’USI Azzurri d’Ivan Blanco ?

“On veut être protagoniste. Avec ou sans ballon, on veut être capable de maîtriser l’adversaire. Après, on doit aussi être conscient qu’il y a eu une quinzaine d’arrivées, et que moi-même je suis nouveau. On s’entraîne dans des conditions qui sont celles d’un club de ville qui partage ses infrastructures, donc tout n’est pas évident à mettre en place. Les automatismes et l’identité de l’équipe vont ressortir avec l’avancée des matchs. On devra aussi être capable de souffrir et de faire le dos rond. On n’oublie pas non plus que la 2ème ligue inter est un championnat où il y a beaucoup de transitions, donc on devra être capable de les gérer, et pour ça, il faut être prêt physiquement”.

Votre premier match officiel de la saison, un premier tour qualificatif à la prochaine Coupe de Suisse, s’est terminé par une défaite 4-1 contre Bosna Neuchâtel. À quel point tu es inquiet par rapport à cela ?

“Nous l’avons pris comme un match bonus. Bien sûr, on y est allé pour le gagner, mais il nous a avant tout permis de nous préparer avant nos débuts en championnat contre Terre Sainte. On a vu des certitudes sur certaines parties du match, tandis que d’autres moments ont confirmé les doutes que l’on avait. Encore une fois, il y a beaucoup d’automatismes à créer”.

Azzurri a connu une première difficile contre Bosna Neuchâtel (1-4), en Coupe de Suisse. @_amartinezphotos

Le premier match de championnat est ce week-end contre Terre Sainte. Combien de temps faudra-t-il avant de voir le meilleur Azzurri ?

“On espère le voir déjà ce samedi. Les saisons passent à une vitesse folle. Chaque match qu’on va gagner va contribuer à amener une dynamique positive aux entraînements. On sait qu’il y aura des parties de match moins abouties, mais on veut vite arriver à une constance, à une certaine intensité. On veut être compétitif dès ce samedi et bien entamer le championnat. On ira à Terre Sainte avec l’ambition de gagner”. 

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