Dans un stade de Varembé bondé, Interstar n’est pas parvenu à battre l’AS Charmilles, et devra donc patienter pour fêter la promotion (1-1). Une bagarre a éclaté à la fin du match.
Tout était réuni pour que le CS Interstar fête son retour en 2ème ligue dans les meilleures conditions possibles. Un public des grands jours (tribunes pleines à craquer !) dans un choc contre Charmilles. Les hommes de Bruno Rocha avaient besoin de faire au moins aussi bien que Grand-Saconnex II, qui se déplaçait au même moment sur le terrain de Sporting, pour pouvoir sabrer le champagne. Mais la fête a été renvoyée. Grand-Saconnex II a facilement disposé de Sporting (0-5), alors qu’Interstar a été tenu en échec par l’équipe de Jorge Pais. Des échauffourées après le coup de sifflet final sont même venues gâcher cet après-midi, qui aurait dû être une belle fête.
Tout avait pourtant bien démarré pour les locaux. Après à peine plus de trente secondes, Godoy a trouvé le premier but du match, dans une ambiance de folie. L’AS Charmilles ne s’est toutefois pas laissé faire et est parvenu à égaliser grâce à un centre de Schwok dont la trajectoire a surpris Soares (38′, 1-1). En deuxième période, la partie a été équilibrée et la nervosité a augmenté avec le fil des minutes. Lenis a été expulsé dans le temps additionnel pour les locaux, tandis que l’arbitre a dû distribuer une bonne poignée de cartons rouges à la fin de la rencontre, lorsque la situation a commencé à dégénérer. Ce n’est qu’un quart d’heure après le coup de sifflet final que les esprits se sont calmés. Certainement pas une belle publicité pour le football genevois, d’autant plus que, rappelons-le, les ingrédients pour que cet après-midi soit une belle fête étaient réunis.
Avec 8 longueurs d’avance sur Grand-Saconnex II à 3 journées du terme, le titre n’est qu’une question de temps pour le CS Interstar, qui devrait fêter sa montée dimanche prochain sur le terrain de Versoix II (14h). Pour l’AS Charmilles, aller chercher la 2e place occupée par Grand-Saconnex II (qui a 5pts de plus à 3 journées du terme) semble une mission impossible.
Photo de couverture : @dixhuitiemeproduction
