Le recours de l'OG officiellement rejeté

Sans surprises, le recours fait par l’Olympique de Genève sur le fond de l’affaire l’ayant notamment privé des infrastructures de Varembé n’a pas été accueilli favorablement par la chambre administrative de la cour de justice de la Ville de Genève. Et maintenant ?

Le 9 septembre dernier, l’Olympique de Genève retirait sa dernière équipe encore en lice dans une compétition, sa Une, sans avoir reçu de réponse quant à son recours sur l’affaire le tenant éloigné de Varembé depuis la fin d’année dernière. Et bien, la réponse de la Ville, attendue bien plus tôt pendant l’été, a fini par arriver. Sans surprises, celle-ci est négative. L’Olympique de Genève continue donc d’être non-éligible à l’octroi de subventions monétaires et non-monétaires (l’utilisation des infrastructures de Varembé, notamment). Et maintenant ?

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Pas de recours supplémentaire prévu

Le comité de l’Olympique de Genève est loin d’être surpris par cette décision, qui était prévisible. “En voyant que la décision tardait à arriver pendant l’été, nous avions déjà prévenu nos membres qu’il fallait qu’ils se préparent à changer de club”, rappelle Najia Bahaj du comité. “Maintenant que la décision est officielle, nous allons nous réunir pour décider de la suite. Avant de quitter le navire, nous aimerions régler ce qu’il reste à régler”.

À noter que l’OG a encore la possibilité de faire recours auprès du Tribunal Fédéral sur le fond de l’affaire, mais cela prendrait du temps, entraînerait des coûts et semble, à l’heure actuelle, peu probable. Une réunion entre les membres du comité est prévue en ce mardi 30 septembre au soir pour décider de la suite.

Le premier logo utilisé par l’Olympique de Genève, avant un rebranding en 2017.

Dissolution, radiation ou nouveau départ

À propos de suite, quels sont les cas de figures qui se présentent dans un futur plus ou moins proche, si aucun recours supplémentaire n’est fait auprès du Tribunal Fédéral ?

Le club pourrait opter une dissolution, ce qui ferait disparaître officiellement l’Olympique de Genève, pas seulement sportivement.
Si dissolution il n’y a pas, un repreneur pourrait s’avancer, mais le principal défi pour ce dernier serait de convaincre la ville de Genève de lui réouvrir les portes de Varembé. Pour rappel, l’OG s’était vu privé de subventions monétaires et non-monétaires en fin d’année après «une double analyse financière et de gouvernance, interne et externe» qui avait révélé «des problèmes sérieux au sein d’une association ayant déjà connu des difficultés importantes par le passé». La situation comptable de l’OG posait notamment problème.
Si la situation reste telle quelle, à savoir avec un club au point mort sportivement parlant, les instances pourraient opter pour une radiation. Celle-ci est possible lors des assemblées générales de l’ASF.

Dans un temps court, cette décision de la chambre administrative de la cour de justice de la Ville de Genève ne change pas grand chose. Il faudra à présent voir si quelque chose pourrait bouger lors des prochains mois, ou si l’OG s’éteindra pour de bon.