La dernière journée a été fatale à Chênois et Terre Sainte qui sont tous deux relégués. Les Genevois terminent la saison à la dernière place tandis que les Copétans sont condamnés par le surprenant résultat de Naters face à Fribourg.
C’est fini pour Chênois. C’est fini pour Terre Sainte. Au terme d’un deuxième tour calamiteux, les deux formations terminent le championnat sous la barre et évolueront dans la catégorie inférieure la saison prochaine.
C’était le match de la peur. Un de ces matchs qui se jouent davantage avec les nerfs qu’avec les pieds. Car aussi bien Chênois que Terre Sainte auraient pu se sauver au terme des ces 90 minutes décisives. Oui, mais en même temps planait l’angoisse des événements qui se tramaient à plus de 200 km de là. Car c’est à Naters que tout pouvait se jouer, et il en fut ainsi. Pendant que Chênois s’inclinait 3 à 1 à domicile face à Terre Sainte, les Haut-Valaisans en mettaient 5 (!) à une équipe de Fribourg qui s’était déplacée pour faire de la figuration.
Naters retarde volontairement son match
De tout ceci, le football n’en sort pas vainqueur – car permettez-nous de douter des bonnes intentions du 6ème au classement qui perd 5 à 0 chez le 14ème. Si en plus le club Haut-Valaisan retarde volontairement le match d’un quart d’heure pour pouvoir jouer en fonction du résultat genevois, cela sent vraiment mauvais.
Albii et Yoksuzoglu au duel
Mais le résultat de Naters-Fribourg n’est cruel que pour Terre Sainte car, avec la même différence de buts que Naters, les hommes de Patrick Duval tombent en raison du nombre de buts marqués (voir classement détaillé).
Encore plus cruel lorsque l’on pense que les Rojalets fêtaient leur maintien avant d’apprendre que Naters avait inscrit le cinquième but. Quant à Chênois, l’épilogue aura été à l’image d’une saison épouvantable. Et la sortie de Meddour qui envoyait balader (pour rester poli) la terre entière lors de son remplacement en aura été que le triste reflet.
Sur le terrain, les Chênois paraissaient pourtant volontaires. En première mi-temps, ils se montraient dangereux à plusieurs reprises mais, comme s’il fallait ajouter une dose de dramaturgie, Yoksuzoglu manquait un pénalty à la 38ème.
C’est au retour des vestiaires que le match a basculé. Lancellotti ouvrait rapidement la marque pour les Vaudois juste après avoir fait son entrée sur la pelouse, mais Chênois répliquait grâce à Damm qui exploitait bien le travail de Yoksuzoglu sur le côté gauche. C’est alors que, tandis que le match nul se révélait inutile, les équipes se déstructuraient, sacrifiaient leur milieu de terrain et cherchaient à prendre l’avantage.
A ce jeu-là, c’est Terre Sainte qui allait se montrer plus énergique. Au moment d’inscrire le 2 à 1 par Rabhi, les hommes de Patrick Duval savaient ce n’était pas suffisant et à la 95ème, lorsque F. Albii marquait le troisième but, ils se croyaient sauvés. Faux, Naters avait marqué un cinquième but.
Le beau geste d’Albii face à De Oliveira
Hernandez (gauche) et Duval (droite): le même sort a été réservé aux deux entraîneurs
CS CHÊNOIS – US TERRE SAINTE 1-3 (0-0)
Stade des Trois-Chêne, 300 spectateursButs : 47′ Lancellotti 0-1, 64′ Damm 1-1, 83′ Rabhi 1-2, 93′ Albii F. 1-3
Arbitre : M. S. Schärer assisté de MM. Kurnazca et Zürcher.
Chênois : Meunier – Simoes Chaves (70′ Maanane), Rémy, Goetz, De Oliveira – Yoksuzoglu, Martello, Cardoso, Lepape – Damm, Meddour (40′ Kok, 60′ Bühler).
Entraîneur : Bernardo Hernandez.Terre Sainte : Duvoisin – Golay G., Baud, Golay A., Müller – Albii F., Pilloud, Bichard, Granjon (65′ Bovet), Golay J. (46′ Lancellotti) – Albii A. (65′ Rabhi).
Entraîneur : Patrick Duval.Avertissements : Lancellotti, Albii A., Goetz, Rémy, De Oliveira, Damm.
Expulsion : 70′ Martello pour Chênois
Photos : OneClick-Photo
