Le sprint final des différents championnats étant imminent, il est temps de se pencher sur le jeu des promotions et relégations qui dépend grandement de la situation en 2ème ligue inter. Un vrai casse-tête !
C’est souvent lors de la pause de Pâques que l’on commence à faire nos petits calculs et les mêmes questions reviennent à cette période de l’année : « Il y a un barrage en 3ème ligue cette année ? Il se passe quoi avec Chênois II si la première équipe tombe”? Vous avez raison de vous poser la question, et nous sommes là pour tenter d’éclaircir la situation. Vous aurez compris que le cas de Chênois est important puisque de sa situation dépend le sort non seulement de la seconde équipe, mais aussi celui d’autres équipes dans les ligues inférieures.
Nous avons pensé à tous les scénarios possibles, en partant du principe qu’il y aura au minimum un relégué genevois de 2ème ligue inter en 2ème ligue car il est impossible que tous les clubs genevois se maintiennent dans la catégorie. En effet, Malley étant condamné, les deux autres places relégables se jouent entre 5 équipes, dont 4 genevoises : Chênois (16 points), Renens (16 points), UGS (19 points), Vernier (22 points) et Plan-les-Ouates (22 points).
Cas n°1 : Deux relégués genevois, dont Chênois
S’il y a deux relégués genevois de 2ème inter en 2ème ligue dont le CS Chênois, cela implique qu’il y aurait trois relégués de 2ème en 3ème ligue : les deux derniers classés ainsi que Chênois II, relégué automatiquement. Si Chênois II est déjà relégable sportivementà la fin du championnat (11ème ou 12ème place), l’équipe classée 10ème tomberait aussi en 3ème ligue.
Il y aurait deux promus de 3ème en 2ème ligue, c’est-à-dire les deux premiers de chaque groupe, et donc pas de barrage entre les deux seconds. Ce cas de figure oblige par contre les deux équipes classées à la 10ème place en 3ème ligue à jouer un barrage pour une relégation supplémentaire.
Cas n°2 : Deux relégués genevois, sans Chênois
Ce cas de figure implique qu’il y aurait trois relégués de 2ème en 3ème ligue, c’est-à-dire les équipes classées entre la 10ème et la 12ème place.
Il y aurait deux promus de 3ème en 2ème ligue et donc pas de barrage entre les deux seconds. Comme le cas précédent, il y aurait également un barrage entre les 10èmes de 3ème ligue pour une relégation supplémentaire.
Cas n°3 : Un seul relégué genevois, Chênois
Ce cas de figure est le plus complexe, à notre avis. Si le seul relégué est Chênois, cela implique que Chênois II tombe automatiquement en 3ème ligue. Si Chênois II est déjà relégable sportivement (11ème ou 12ème place), alors uniquement deux équipes tomberaient en 3ème ligue. Il n’y aurait pas de barrage entre les seconds de 3ème ligue car il n’y aurait que deux promus.
Par contre, si Chênois II termine au-dessus de la barre, alors trois équipes seraient reléguées en 3ème ligue : Chênois II et les deux derniers, et non pas Chênois II et le dernier, comme le pensent certains. Ceci est dû au fait que les modalités de l’ACGF privilégient des promotions supplémentaires dans les ligues inférieures. Comme il y a trois relégués, il y aura donc trois promus de 3ème en 2ème ligue et donc un barrage entre les seconds classés.
Cas n°4 : Un seul relégué genevois, mais pas Chênois
C’est le cas de figure le plus classique, même s’il a moins eu lieu ces dernières années. S’il n’y a qu’un genevois qui tombe de 2ème inter en 2ème ligue, alors il y aura deux relégués de 2ème en 3ème ligue et deux promus de 3ème en 2ème ligue (pas de barrage, donc).
Le sort de la “Deux” de Chênois dépend de la première équipe
