Xavier Hochstrasser : “Mon objectif est de me maintenir en forme et d’aider Onex à se sauver”

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Sans club à quelques jours de la fin du mercato, l’ancien joueur de Young Boys et Lucerne, entre autres, s’est engagé avec le FC Onex, là où tout a commencé. Interview.

Il y a parfois des bons coups dans le football amateur, lorsqu’un footballeur professionnel décide de lever le pied ou se retrouve dans une période de doute, entre deux contrats. Sans club à quelques jours de la fin de la période des transferts, Xavier Hochstrasser (193 matchs de Super League, 46 matchs de Challenge League), s’est engagé avec le FC Onex, là où il a touché ses premiers ballons en juniors, avant d’aller à Carouge et de commencer sa carrière professionnelle à Servette.

Celui qui a évolué à Young Boys, Padoue, Lucerne, Lausanne, Le Mont et, le dernier en date, Stade Nyonnais, évoluera sous les ordres de son père Patrick, également ancien footballeur professionnel. Un milieu de terrain de ce calibre fera indéniabement un bien fou à une équipe onésienne mal en point au classement. En attendant de rebondir l’été prochain, « Zaza » Hochstrasser, toujours aussi compétiteur, ne vise qu’une chose : la gagne. Même si on se retrouve à jouer le maintien en 2ème ligue genevoise à 28 ans après avoir joué les Jeux Olympiques et l’Europa League. Interview.

 

Proxifoot : Xavier, alors c’est officiel, tu as signé à Onex, n’est-ce pas ?
Xavier Hochstrasser : Oui, c’est officiel. Normalement, je devrais être qualifié pour ce week-end.

Ce n’est pas commun de voir un profil comme le tien en 2ème ligue. Pourquoi avoir quitté Nyon cet hiver ?
C’est Nyon qui a résilié mon contrat. On avait des accords qui n’ont pas été tenus de leur part et ils ont décidé de résilier. Comme c’était la fin de la période des transferts, il ne restait pas beaucoup d’équipes où je pouvais aller, c’était trop tard pour trouver un club. Alors j’ai rejoint celle de mon père pour me maintenir en forme.

Cette arrivée dans le foot amateur sonne-t-elle le glas de ta carrière professionnelle ?
Pas totalement. Mon objectif est de me maintenir en forme et aussi d’aider l’équipe d’Onex. Il faut aller chercher des points et sauver l’équipe qui n’est pas bien classée (ndlr : 10ème, à égalité avec le premier relégable). En même temps, j’essaye de trouver une reconversion à côté. Cela me laisse le temps de trouver quelque chose pour l’avenir.

Après presque 200 matchs de Super League et une quinzaine de matchs européens, cela ne va pas te faire bizarre de jouer au Stade Municipal d’Onex ?
J’y ai déjà joué quand j’étais petit (rires) ! C’est du foot, on va essayer de se faire plaisir et de gagner des matchs. Ça ne va pas me faire bizarre, quand je jouais au Mont et à Nyon, il n’y avait pas forcément plus de monde qui allait voir les matchs. Je suis déjà habitué maintenant.

Lors d’une victoire au Stade de Genève avec Lucerne

Être entraîné par ton père, ça fait quoi ?
Ce ne sera pas la première fois. Il m’a déjà entraîné quand j’étais petit, j’avais 8-9 ans, je ne m’en rappelle plus très bien. Mais pour mon premier match amical avec Onex, il y a 10 jours, c’était un peu bizarre, j’avoue. Mais je m’y habituerai (rires). Ça fait beaucoup d’années qu’il entraîne la première et il n’est pas près d’arrêter. A chaque trêve, le football lui manque énormément.

Pour parler un peu de ta carrière, quels sont les meilleurs souvenirs que tu gardes ?
Il y a des bons souvenirs un peu partout. Mais la période Young Boys et Lucerne était vraiment bien. L’équipe suisse M21 aussi, on a été vice-champions d’Europe. Et j’ai aussi fait les Jeux Olympiques avec la Suisse. C’était des bonnes expériences.

En regardant ta carrière on se dit que c’est bizarre que tu n’aies jamais joué à Sion, n’est-ce pas ? On a l’impression que tout footballeur pro romand doit passer une fois par Sion…
J’avais eu des petits contacts avec Constantin, mais ça ne s’est jamais fait. C’était en 2014, six mois avant d’aller à Lausanne.

Pour terminer, Servette, c’est dans tes projets ?
C’est compliqué, Servette… J’avais essayé d’y retourner, mais on ne me connaissait pas en fait (rires) ! Quand on leur a parlé de moi la première fois, ils ont demandé qui j’étais… Mais on sait jamais.

 

 

Photos : OneClick-Photo & IV Sport

 






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