Interstar, une croissance remarquable

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Avec une trentaine d’équipes et près de 900 membres à son actif, le CS Interstar est devenu l’un des plus grands clubs du canton. Lumière sur un projet cohérent et efficace.

 

Créé en 1973, le CS Interstar a connu un vrai tournant dans son histoire récente avec l’arrivée d’un nouveau comité à l’été 2013. Dix ans plus tard, le CSI est devenu l’un des plus grands clubs de Genève en termes de nombre d’équipes inscrites à l’ACGF, 34, et de membres, près de 900 au total. A titre de comparaison, le voisin, l’Olympique de Genève avec qui une fusion avait été refusée en cette même année 2013 ne compte lui que 8 équipes. Un travail de l’ombre qui semble porter ses fruits  “Nous avons été discrets, nous avons pris le temps qu’il fallait pour faire les choses bien, et aujourd’hui nous pouvons savourer le résultat de nos efforts“, explique le président du club Omer Ibrahimof.

“Plus qu’un club, une famille”

A l’heure de la trêve, le CS Interstar peut compter sur une première équipe en tête de son groupe de 3ème ligue, une deuxième équipe en tête de son groupe de 4ème ligue ou encore une équipe féminine réalisant une excellente campagne en 2ème ligue inter en tant que néo-promue. “Nous sommes évidemment très contents des résultats de nos différentes équipes d’actifs, mais là n’est pas le plus important pour nous, insiste Omer Ibrahimof. Nous souhaitons avant tout apporter la meilleure qualité possible à l’ensemble de nos membres, quelle que soit leur catégorie“.

Au contraire d’autres clubs où la première équipe prime sur le reste du club, au CSI chaque équipe est logée à la même enseigne. “Nous mettons la même implication que ce soit pour nos E9 que notre première équipe, précise le président du club. Ces deux équipes ont par exemple exactement le même jeu de maillots. C’est essentiel pour nous”. Grâce à ce travail minutieux, le club de Varembé ne cesse de grandir : “Nous avons atteint certains objectifs que nous nous étions fixés comme celui d’augmenter le nombre de nos membres tout en continuant à apporter cette qualité qui nous tient à cœur”, se félicite Omer Ibrahimof.

Le CSI Summer Camps a réuni de nombreux enfants l’été dernier

Pour gagner en qualité, Interstar a eu la bonne idée de s’entourer de personnes compétentes notamment au niveau sportif. “Carlos De Carvalho a fait un excellent travail, en instaurant entre autres un encadrement qui nous manquait“, explique Omer Ibrahimof. Le responsable de la préformation d’Interstar a néanmoins décidé de quitter le club, mais a été remplacé par Dinis Pinto qui s’occupera des juniors C, B et A, Luis Duron désormais responsable de l’école de foot et Kamel Boudjellaba, l’ex-entraîneur de Bernex et Lancy, qui sera lui responsable des juniors E et D. “Pour être honnête, nous l’avons contacté sans vraiment y croire, détaille le président. Je lui ai expliqué le projet, il a tout de suite été emballé et est motivé à 200%“.

Kamel Boudjellaba rejoint le projet du CSI 

A la suite de son expérience à la tête de la première équipe du Lancy FC, Kamel Boudjellaba a donc accepté le challenge proposé par le club de Varembé. “Lorsque j’ai eu l’appel avec Omer, il y a tout de suite eu un bon feeling, de bons arguments, explique le principal intéressé. Ce rôle de responsable technique me plaît. Il y a beaucoup de bonnes choses à créer. Je suis quelqu’un qui veut toujours aller de l’avant, avancer et je trouve très intéressant de pouvoir structurer cet apprentissage tant au niveau des jeunes joueurs que des entraîneurs”.

Boudjellaba rejoint le CS Interstar en tant que responsable des Juniors E et D.

Un changement de rôle qui peut surprendre, mais qui semble parfaitement en cohésion avec l’approche qu’a Kamel Boudjellaba du football. “En acceptant ce nouveau défi, mon but est de continuer à évoluer. Tout ce qui est accroché au football, c’est un challenge. J’en suis un adepte. Je sors donc du coaching pur et dur pour encadrer des entraîneurs et effectuer un suivi de jeunes joueurs. Ce volet là m’attire, cela faisait longtemps que je ne l’avais pas fait“. Une vingtaine d’années plus précisément, puisqu’avant d’arriver à Genève, Kamel Boudjellaba avait été notamment directeur sportif et responsable technique de la région lyonnaise.

En acceptant ce nouveau projet, Kamel Boudjellaba ne tire en aucun cas un trait sur sa carrière d’entraîneur : “Aujourd’hui, je suis investi à 100% au CS Interstar, mais dans le football, tout peut aller évidemment très vite. Je ne ferme pas la porte aux discussions. Après mon départ de Lancy, j’ai eu de très belles propositions notamment à l’extérieur de Genève, mais j’ai fait le choix de rester ici notamment pour ma famille”.

Une opportunité que le CS Interstar et son président Omer Ibrahimof ont su parfaitement saisir. Attirer de tels talents au sein de leur projet est une ultérieure preuve de l’excellent travail mis en place par le club de Varembé.

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