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Le FC Bavois serein à l’approche de l’épreuve de vérité

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Les Bavoisans ont passé la trêve à la dernière place de Promotion League. Malgré cela, leur éternel entraineur Bekim Uka se montre confiant à l’entame du second tour.

Depuis leur promotion en 3ème division helvétique, rarement les Nord-Vaudois se sont retrouvés dans une telle situation à la mi-saison. Et pourtant, l’entraineur du FC Bavois Bekim Uka relativise cette situation compliquée, en s’appuyant énormément sur le contenu des matchs de ses protégés.

Seize points en 18 matchs : le FC Bavois est dernier de Promotion League à l’heure de la reprise.

Un niveau de championnat sous-estimé

D’emblée, le premier élément soulevé par Bekim Uka a été la compétitivité du championnat. Du fait de la présence des équipes réserve de clubs de Super League, notamment. “Les joueurs de ces équipes sont habitués à un autre rythme d’entrainement et s’entrainent régulièrement en première équipe“, a relevé le coach présent sur le banc des Peupliers depuis fin septembre 2011. “Il ne faut jamais penser que notre place est acquise“.

Un niveau de jeu souvent proche de celui de ses adversaires

Malgré son statut de dernier de la classe, le FC Bavois s’est souvent montré proche de ses adversaires. Sur les dix défaites concédées, six l’ont été sur le score de 1-0. Ces matchs ont donc souvent été décidés par des épisodes qui ont fait complètement basculer le match. A l’image de la défaite du 2 novembre dernier contre le deuxième du classement, le FC Bienne (les Bavoisans ont été défaits 1-2 en manquant un penalty).

 

 
 
 
 
 
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Des recrues qui ont faim

Il va de soi qu’une équipe dernière de la classe à Noël doit s’activer sur le marché des transferts à la mi-saison. Bavois n’a pas fait exception à la règle. La dernière recrue annoncée n’est autre que Miguel Rodrigues, défenseur central de 28 ans et qui a passé les six derniers mois chez la révélation du début de saison de Promotion League : le Vevey-Sports. Son coach l’a admis, il attend de son arrière qu’il fasse profiter le groupe de son expérience après une expérience décevante sur la Riviera.

 

 
 
 
 
 
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Pour le reste, l’équipe des Peupliers a surtout misé sur des profils assez jeunes et qui ont envie de se montrer. Logan Clément, avant-centre de 24 ans en provenance de Grand-Saconnex, par exemple. Son nouvel entraineur nous avoue l’avoir suivi attentivement du côté de Paradiso. Leonot Bajrami, milieu offensif formé à Concordia Bâle et passé par la première division kosovare a également accepté le défi. Lucas Ribeiro, attaquant de 21 ans qui a fait toutes ses classes des M-16 aux M21 du côté du Lausanne-Sport, va connaître sa première expérience hors des murs de la Tuilière. L’expérimenté gardien Maxime Brenet et le jeune Loan Guignard ont également rejoint l’équipe. 

 

 
 
 
 
 
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L’accent sur la préparation physique

Bekim Uka a été catégorique sur une question en particulier. Lorsqu’on lui a demandé sur quoi il a insisté en premier lieu lors des semaines de préparation, il nous a répondu qu’il s’agissait de la préparation physique. “Les terrains de Promotion League, particulièrement au mois de février, ne sont pas au niveau des terrains de ligues supérieures“, a relevé le coach bavoisan. “Ils sont particulièrement gras et les corps des joueurs doivent être prêts“. L’intégration des nouvelles recrues a évidemment alourdi encore la charge de travail, mais l’entraineur se montre satisfait du travail fourni par son groupe.

Confiant mais lucide

Il nous l’a dit, Bekim Uka pense que son équipe va s’en sortir. Mais il va falloir provoquer la réussite qui a manqué au premier tour. “Personne dans l’équipe ne veut voir une relégation apparaître sur son CV”, nous a-t-il assuré. “Cependant, personne ne nous fera de cadeaux. Au-delà des nouvelles recrues, ce sont les joueurs déjà présents au premier tour qui devront faire mieux“.

Est-ce que cette confiance tempérée de son coach va transporter les joueurs bavoisans dans leur mission maintien? Premier élément de réponse ce samedi à 17h au Stade du Blanché contre le néo-promu Grand-Saconnex.

 

 
 
 
 
 
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Photo de couverture : Alain Schmitz (Facebook)

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