Dossier spécial : les blessures (âmes sensibles s’abstenir)

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“AAAAAAAAAAAAAHHH !!!” quel footballeur n’a jamais poussé ce cri un jour ? Parfois ce brusque hurlement arrive lorsqu’on voit le gardien se trouer à la 90ème alors qu’on menait 1-0, parfois lorsqu’un coéquipier rate lamentablement le but de la victoire. Mais la plupart du temps, si on pousse ce cri c’est qu’on vient de se faire très mal… Récemment une étude a montré que sur un contingent de 25 joueurs il y a en moyenne 45 blessures par saison!

Passons en revue les blessures “classiques” du footballeur et comment ne pas commencer par les entorses ? Qui ne s’est jamais tordu la cheville sur un terrain suite à une mauvaise réception après une tête, à une intervention d’un adversaire ou encore à cause d’un terrain un peu trop bosselé… dans cette catégorie on retrouve aussi nos chers genoux et les ligaments croisés antérieur et postérieur ainsi que le ligament latéral interne et externe qui sont souvent soumis à rude épreuve par les différents chocs occasionnés lors d’un match. Pour soigner ce type de blessures il est recommandé de mettre du froid le plus vite possible et d’avoir une bonne paire de béquilles pour ne pas s’appuyer sur la jambe blessée. Parfois, lorsqu’il y a déchirure, il va falloir effectuer un séjour à l’hôpital pour se faire reconstruire les croisés (au passage… salutations au Dr Ménétrey des HUG) et là c’est parti pour 6 mois au minimum d’arrêt au stand.

Plus rare, mais plus douloureux aussi, la fracture (ou la Djibril Cissé). En général c’est le tibia ou/et le péroné qui morflent, parfois c’est un bras ou ce petit os du poignet nommé scaphoïde qui se casse. Là aussi l’intervention chirurgicale est nécessaire avec un temps de récupération bien long.

Dans ces cas là, la suite de la saison est fortement compromise. N’oublions pas non plus les épaules déboîtées ou les côtes fêlées pour ce qui concerne le haut du corps et éventuellement une arcade ou un nez qui se trouve sur la trajectoire d’un coude malencontreusement trop élevé, mais ces blessures sont plus occasionnelles.

La dernière catégorie dont nous allons parler concerne les blessures que l’on traîne des mois et des mois en pensant que c’est guéri mais qui parfois, un peu comme une vieille tante qui habite loin, reviennent faire une petite visite de courtoisie et squattent particulièrement longtemps! On retrouve dans ce registre les tendinites et les blessures musculaires comme les élongations, les déchirures ou plus violent, les claquages. Là encore, il est recommandé de bien laisser reposer le muscle en question.

Les accélérations brutales sont souvent la cause de ces blessures qui bien souvent sont dues à un mauvais échauffement, au corps qui est trop fatigué (d’avoir dansé toute la nuit peut-être), mal hydraté (c’est bizarre car quand on va danser généralement on boit beaucoup…). Parfois on peut même se déchirer un muscle en croisant un panneau publicitaire sur notre route comme ce fut le cas de Giampa, un ancien joueur de Messina… mais là, la déchirure est un peu particulière comme vous pouvez le constater sur la photo.

La Palme de cette catégorie de blessures revient à la pubalgie qui s’occupe de vous rappeler durant toute la journée que vos adducteurs sont enflammés en vous faisant mal à la zone abdominale et pubienne, là où vous n’aimez pas recevoir le ballon… pour cette dernière, plusieurs méthodes de soins existent (acupuncture, physio, mésothérapie) mais aucune n’est réellement efficace à 100%. Seul le repos peut venir à bout d’une pubalgie et parfois il faut même s’arrêter pendant une année.

Pour revenir à l’étude citée au début de cet article et les 45 blessures par année de moyenne dans un contingent, on remarque que certains joueurs sont beaucoup plus fragiles que d’autres, qu’ils se retrouvent très souvent à l’infirmerie. Et pourtant ce ne sont pas forcément ceux qui ont une hygiène de vie peu recommandable dirons-nous…

Alors pourquoi nous blessons nous? Est-ce morphologique? Juste un manque de coordination? Ou tout simplement la faute à pas de chance? Existe-t-il des moyens simples pour éviter de se blesser? Où peut-on acheter le même casque que Peter Cech?

QUE DE QUESTIONS QUI JE L’ESPERE NE RESTERONT PAS SANS REPONSE GRÂCE AUX LECTEURS DE PROXIFOOT!

N’hésitez pas à nous donner des noms de médecins que vous recommandez ou des méthodes de soins qui ont été particulièrement efficaces pour vous.

En attendant vos commentaires, vous avez les meilleures salutations de l’ancien servettien Paulo Diogo.

Pour Proxifoot, dibe  (alias Mr. 1 match par tour…)

 

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