Robin Busset prend Proxifoot avec lui pour sa première convocation avec l’équipe nationale de Madagascar. Direction Antananarivo, la capitale, pour le premier épisode de cette fenêtre internationale avec le défenseur genevois.
Avant de décoller pour l’île de Madagascar, posons quelque peu le contexte. Début mars, les Barea de Madagascar (surnom de l’équipe nationale) annonçaient leur liste pour un tournoi amical, où il affronteront le Burundi, le Rwanda et le Botswana à Antananarivo. Dans cette liste de 33 joueurs, Robin Busset, défenseur genevoise du Stade Nyonnais. Une sélection qu’il doit à sa maman, d’origine malgache. Après avoir connu les sélections M16, M17 et M19 avec la Suisse, il découvre les A avec Madagascar. Et nous prend dans ses bagages pour cette aventure sur le continent africain.
Jour de voyage (18.03) : Embarcation pour Antananarivo
Robin Busset : “Vu que j’avais match dimanche à Vaduz, je suis parti lundi. J’ai d’abord transité par Paris, où j’ai rejoint plusieurs autres internationaux, avant de m’envoler pour Antananarivo. On est arrivé vers 2h du matin à l’hôtel. On y a été très bien accueilli, par l’adjoint et d’autres membres du staff. Les gens sont très gentils ici. Ensuite, j’ai pu prendre ma chambre et aller dormir”.
Jour 1 (19.03) : Escorté par la police
“Il fait très beau, mais aussi très chaud à Madagascar. Là, je viens de finir l’entraînement, sous 30 degrés. La chaleur était intense, mais c’est archi cool. J’ai été super bien intégré par mes coéquipiers. Le peuple malgache est très accueillant. Pour aller à l’entraînement, on est escorté par la police, il y a énormément de gens dans les rues. Le changement de décor, le paysage, les gens, c’est magnifique”.
Jour 2 (20.03) : La nourriture de maman
“Pas grande chose à signaler pour ce deuxième jour. On a juste eu des photographes et journalistes malgaches qui sont venus. Il y a aussi eu le président de la fédération malgache de football qui est venu faire un discours le soir. Je tiens quand même à préciser que la nourriture est super super bonne. Ça me rappelle tout ce que ma maman fait à manger, c’est magnifique”.
Jour 3 (21.03) : Galères de passeport
“Troisième jour, veille de match. On s’est entraînés sur le terrain principal, un stade énorme de 42’000 places. L’après-midi, on a eu un rendez-vous pour le passeport malgache, j’ai dû aller signer un papier. C’était long, très très long (soupire). Une fois arrivé là-bas, le ministre ou je ne sais quoi ne répondait plus. Donc on a attendu très longtemps. Mais finalement, ça s’est fait”.
Jour 4 (22.03) : La première cape
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“Aujourd’hui, on a joué le premier match du tournoi amical. On a gagné 1-0 et j’ai joué une petite vingtaine de minutes. C’était ma première rentrée avec ce maillot. Il faisait très très très chaud, ça tapait. Mais c’était incroyable, même s’il n’y avait pas énormément de gens, parce qu’ils ont augmenté le prix des billets. Je crois qu’il coûte 2€, mais c’est très cher pour ici. Un serveur ou du personnel hôtelier ne gagnent que 100€ par mois”.
“Sinon, dans le bus avant le match, ça chante. C’est incroyable. Ce n’est pas comme chez nous, où chacun a ses écouteurs. Là, dans le car, les joueurs chantent, tous ensemble. Il n’y a même pas besoin de musique. C’était magnifique”.
Retrouvez l’épisode 2 de “Dans la valise de Robin Busset à Madagascar” la semaine prochaine. Au programme, un deuxième match amical face au Rwanda et sûrement bien d’autres surprises.
Photos : Fédération malgache de football
