Troisièmes la saison dernière, les Féminines du CSI sont bien reparties et pourraient avoir leur mot à dire dans la course à la promotion. L’entraîneur Omer Ibrahimof indique les facteurs qui seront selon lui importants.
Dans l’ombre d’Avanchet, qui a réalisé un championnat à part, le CS Interstar a réussi un exercice 2023-24 remarquable. Pour sa deuxième saison dans la ligue, l’équipe féminine du CSI a terminé à la troisième place, avec une moyenne de points par match supérieure à deux (22m/47pts). Il est donc légitime de considérer la troupe d’Omer Ibrahimof, entraîneur mais aussi président du club, comme étant parmi les favoris à la promotion. “Chaque année, on part pour faire mieux que la précédente”, assure ce dernier. Les départs réussis sur le terrain d’Etoy (1-4) laissent bien espérer.
Des absences, mais pas d’inquiétude
S’il est vrai que les résultats obtenus par le CSI la saison dernière laissaient entrevoir la suite avec ambition, deux absences majeures pourraient venir influencer cette équation. L’équipe de Varembé est repartie sans deux de ses joueuses-clé. Stacy Demange, sa capitaine retournée à Etoile Carouge, et Joana Marinho, sa buteuse blessée et indisponible pendant le premier tour. “Mais ce n’est pas la qualité qui nous manque”, assure l’entraîneur Omer Ibrahimof. “Nous arrivons à combler ces pertes”.
Interstar peut notamment s’appuyer sur des joueuses issues de ses FF-19 et de sa deuxième équipe pour compléter son contingent. “On a cette chance d’avoir des bonnes conditions pour les filles, et aussi d’avoir une base de joueuses très solides avec plus de 200 licenciées au club. Le club s’efforce d’offrir aux joueuses des conditions qui se rapprochent le plus possible de celles de la première équipe masculine. Je ne m’inquiète pas et je sais qu’on sera toujours au moins 14-15 aux matchs”, observe Omer Ibrahimof.
Réussir son premier tour
Dans un championnat à première vue assez ouvert, mais cachant également bon nombre d’inconnues – “il y a pas mal de nouvelles équipes fribourgeoises et valaisannes” – la formation de Varembé semble avoir des arguments à faire valoir pour se mêler à la lutte pour les premières places. Son entraîneur est toutefois conscient que pour y parvenir, plusieurs points seront cruciaux : “Les premiers mois ont été très compliqués pour nous la saison dernière”, se souvient Ibrahimof. “Cette saison, le premier tour sera décisif. Il faudra bien commencer. Je suis convaincu que le groupe a de la qualité. Il faudra qu’on soit solidaires, appliquées et qu’on tire toutes dans le même sens”.
Bien parties, les joueuses de Varembé ne rejoueront que le dimanche 1er septembre, à la maison, face à Châtel-St-Denis. La date à entourer en rouge dans le calendrier sera toutefois celle du 11 septembre, avec le premier derby contre Aïre-le-Lignon, néo-promu, au programme à Varembé (20h15).
Photo de couverture : Assa Prod