Grâce à une deuxième partie de saison de rêve, Vevey a rallié la Promotion League. L’entraîneur Jean-Philippe Lebeau s’exprime avant le début de cette nouvelle aventure.
Il y a des moments que l’on désirerait éternels. Pour le Vevey-Sports, la fin de saison dernière, couronnée de succès, en fait assurément partie. Après de longues années à essayer d’y accéder, les Veveysans vont découvrir la Promotion League et démarreront samedi 3 août avec un déplacement à Brühl. Forcément fier et impatient au moment de démarrer cette nouvelle saison, l’entraîneur Jean-Philippe Lebeau est aussi conscient que s’appuyer sur les acquis du printemps ne suffira pas : “Ce qui a été fait, c’est beau et nous en sommes fiers. Mais maintenant, c’est une nouvelle saison, et on ne peut pas se contenter de vivre sur ça ou croire que surfer sur cette vague va suffire. Il faudra être encore plus rigoureux”.
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La montée et ses implications
Qui dit promotion dit souvent adaptation, voire amélioration, des conditions de travail. Le club de la Riviera a fait le nécessaire pour mettre Jean-Philippe Lebeau, son staff et son groupe dans les meilleures conditions possibles pour performer à l’échelon supérieur : “On a réussi à instaurer les entraînements le matin, ce qui constitue un changement non-négligeable”, observe l’entraîneur veveysan. “C’est un autre confort que lorsque l’on s’entraînait en fin de journée entre 18h30 et 20h”.
Un autre aperçu du processus de professionnalisation du Vevey-Sports se remarque au niveau du recrutement estival, qui a vu de jolis noms du football suisse et romand poser leurs valises en Copet. “Je suis très content des recrues, mais il faut aussi dire que nous avons eu plus de départs que prévu, et que ça nous a un petit peu mis en dedans pendant la préparation”, observe Jean-Philippe Lebeau. “C’est un groupe qu’il faut en partie recréer, car je mise beaucoup sur le collectif et la cohésion d’équipe. On peut avoir les meilleurs joueurs techniquement, tactiquement, avoir des machines de guerre…mais si on n’a pas un groupe qui veut jouer ensemble et qui tire dans le même sens, on ne pourra pas performer”.
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Garder son identité
L’homme fort du banc veveysan n’entend par ailleurs logiquement pas modifier les principes de jeu ayant permis à l’équipe de redresser la barre lors du deuxième tour de la saison dernière : “On ne va pas se réinventer : on gardera les mêmes principes en rajoutant l’exigence que nécessite une ligue supérieure”, confirme Jean-Philippe Lebeau. “On a bien travaillé athlétiquement et tactiquement pour être compétitifs dès le début, même si on n’est pas encore complètement prêts, ce qui est sans doute le cas pour d’autres équipes du championnat”.
À propos d’adversité, où est-ce qu’il faudra placer Vevey sur la grille de départ de cette saison 2024-25 ? Sans définir d’objectif concret, Jean-Philippe Lebeau se veut comme à son habitude ambitieux : “Je n’aime pas le mot maintien et je n’en parle jamais, car ça voudrait dire qu’on regarde forcément vers le bas”, assure l’entraîneur veveysan. “L’objectif sera déjà de bien démarrer et de voir petit à petit où l’équipe se situe. On a vu lors de la saison passée qu’un mauvais départ ne nous a pas empêché d’être promus. On va regarder vers le haut sans se mettre de pression et sans avoir peur de personne”.
Après son déplacement en terres saint-galloises samedi, le stade de Copet retrouvera son équipe le samedi 10 août pour une belle affiche 100% romande face à Bienne.
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Photo de couverture : Alain Schmitz
