En attirant le Barça ce week-end aux Arbères, le tournoi aspire à devenir la référence européenne dans la catégorie M16.
“La vie sociale est mise entre parenthèses pendant les mois d’avril et mai avant le tournoi”. Matias Mariétan ne plaisante qu’à moitié : il envoie ses derniers mails vers 2-3 heures du matin et est déjà debout à 6h pour enchaîner une journée de travail puis les derniers préparatifs de la Geneva Cup 2017. A quelques jours de l’événement, la pression commence à monter. Mais une bonne pression. Car l’édition 2017 promet d’être encore meilleure que celle de 2016, qui avait déjà mis la barre très haut. Qu’est-ce qui change la donne ? La présence du FC Barcelone, sans aucun doute. “On a énormément bossé pour les avoir, on en est très fiers”, se félicite Mariétan, membre du comité d’organisation avec quatre autres bénévoles qui travaillent au même rythme effréné.
Accueillir le Barça à un tournoi international, c’est non seulement la présence d’un nom de prestige qui attirera davantage de monde, mais c’est aussi la garantie d’un football de qualité. Non pas que le tournoi soit en manque de ces deux éléments : l’année dernière, le football proposé avait été excellent et le tournoi avait attiré 7000 spectateurs. Pour preuve, il a reçu le prix de la manifestation sportive de l’année 2016 du Canton de Genève, une reconnaissance extraordinaire pour son jeune âge. Mais avec l’édition 2017 –la cinquième du nom–, le comité espère frapper un plus gros coup.
Car en plus des Catalans, la Geneva Cup aura l’honneur de recevoir ce week-end au Stade des Arbères les double-tenants du titre de l’Atletico Madrid, Benfica et Lyon, soit quatre des meilleurs centres de formation européens. La présence de Genk nous permettra de voir la qualité de la formation belge, en vogue par les temps qui courent. Pour terminer, trois équipes suisses seront de la partie : GC, une valeur sûre au niveau national, le Servette FC de Domingos Ribeiro, leader du championnat M16 national, ainsi que le Meyrin FC, où joueront également des éléments d’Etoile Carouge.
Et qui dit tournoi de jeunes dit forcément scouts, que les clubs doivent obligatoirement annoncer. “Tous les clubs européens ont déjà confirmé leur présence”, ajoute Mariétan, qui préfère mettre en avant les valeurs du sport et du football, l’émotion, la passion, le partage, qui sont la base de la motivation du jeune comité. Une motivation qui n’est pas près de s’arrêter : un mois après le tournoi, l’édition 2018 sera déjà en préparation. Quand on aime, on ne compte pas.