La saison du Servette FC Chênois Féminin commence ce week-end. Avant la reprise, découvrez-en davantage sur le nouvel entraîneur Jose Barcala en cinq questions.
Un nouveau cycle démarre au Servette FC Chênois Féminin. À la tête de l’équipe depuis sa création, Eric Sévérac a été remplacé par Jose Barcala. L’entraîneur espagnol de 41 ans débarque à Genève après des expériences au sein de l’académie du Deportivo La Corogne, mais aussi en Australie et en Libye. Son parcours dans le football féminin s’est fait aux côtés de Pedro Martinez Losa, dont il a été l’assistant d’abord à Bordeaux (en se qualifiant pour la Ligue des Champions), puis avec la sélection écossaise. À noter qu’il ne s’agit pas de la première expérience en Suisse pour Barcala, qui était également assistant de Stephan Keller à Aarau en Challenge League depuis septembre 2021, en parallèle de son engagement avec l’Ecosse. Avant la reprise du championnat des Servettiennes samedi 26 août contre Lucerne, Proxifoot a rencontré le nouvel entraîneur grenat pour en découvrir davantage sur lui et sur ses attentes.
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Proxifoot : Comment vous sentez vous face à cette nouvelle étape de votre carrière d’entraîneur ?
Jose Barcala: Cette nouvelle étape en tant qu’entraîneur principal du Servette FCCF est très excitante. Elle m’apporte de nouvelles responsabilités et une visibilité médiatique plus importante. Je ressens une grande satisfaction et une motivation intense. Il est vrai que je n’avais jamais été nommé entraîneur principal dans une équipe féminine, mais j’ai toujours joué un rôle clé dans la direction technique, avec de nombreuses responsabilités, spécialement sous la direction de Pedro Martinez Losa, qui m’a toujours laissé une grande liberté. La différence est que maintenant je deviens le responsable de l’équipe, et que je prendrai les décisions. Je me sens prêt pour ce défi.
Proxifoot : Qu’est-ce qui vous a séduit dans le projet proposé par le Servette Chênois Féminin ?
Jose Barcala: C’est une équipe qui vise les sommets au niveau national et cherche à se qualifier pour les compétitions européennes, car le club investit pour atteindre ces objectifs. C’est un projet ambitieux ! Nous devons transmettre aux joueuses cette volonté de victoire et de performance de haut niveau. Ce qui me motive le plus, c’est que cette mentalité gagnante, construite dans le passé, est présente. Tout a été mis en place pour qu’un entraîneur jeune comme moi, désireux de progresser et de grandir, ait envie de participer à ce projet.
Proxifoot: Quelle est votre tactique préférentielle et à quel style de jeu pouvons-nous nous attendre?
Jose Barcala: J’aime que mes équipes dominent le jeu de manière complète, c’est-à-dire en contrôlant le ballon et l’espace. La vraie domination se manifeste selon moi par la capacité à réduire les espaces. Il faut utiliser les surfaces du terrain de manière intelligente pour déstabiliser et désorganiser l’adversaire, et l’obliger à défendre proche de son but,. C’est un style de jeu qui demande une coordination entre les phases défensives et offensives et un nombre réduit d’erreurs.
Proxifoot: Avez-vous l’intention d’intégrer des jeunes joueuses genevoises à l’équipe et, si oui, comment avez-vous l’intention de procéder?
Jose Barcala: Je crois en l’importance de donner des opportunités aux talents, indépendamment de leur âge. L’essentiel est d’avoir une stratégie de développement individuel et une approche pour inciter et cultiver le talent. Je ne suis pas la meilleure personne pour juger ce qui s’est fait par le passé, mais ce que je sais, c’est qu’il y a eu beaucoup de jeunes talents qui ont émergé de l’école servettienne. Je crois que nous sommes sur la bonne voie. Il est vrai que pour le développement de ces jeunes joueuses, il est aussi nécessaire d’aller chercher d’autres joueuses pour trouver le bon équilibre au sein de l’équipe.
Proxifoot: La saison est sur le point de démarrer, est-ce que l’équipe est prête?
Jose Barcala: Cette saison est différente des autres, car les joueuses internationales nous ont rejoint plus tard en raison de la Coupe du Monde. Il faut être patient et avancer progressivement. Le championnat ne se juge pas par son début, mais par sa fin. Ma préoccupation n’est pas de bien démarrer le championnat, mais plutôt de bien le terminer et de voir une constante amélioration tout au long de la saison.
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Photo de couverture : Servette FCCF
