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Prangins arrache un nul mérité face à Thierrens

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Menés juste avant la pause, les Pranginois ont réagi avec caractère et sont revenus à l’heure de jeu. Un match nul aux conséquences contrastées pour les deux camps (1-1).

La photo du jour résumait l’enjeu : Thierrens venait de se hisser au-dessus de la barre après un départ catastrophique (8 matchs, 3 points seulement), tandis que Prangins restait scotché en dessous. Une victoire thierranaise aurait offert quatre longueurs d’avance et un hiver serein, tandis qu’un succès pranginois aurait inversé les places respectives au classement. « C’était un match à six points. On aurait voulu passer Noël au-dessus de la barre », posait Anthony Perrochon après la partie.

Équilibre et imprécisions avant l’éclair de Favre

La première demi-heure a été hachée, avec deux équipes pauvres dans la création : un 2 contre 1 mal géré par Prangins (14′), une volée de Thierrens juste à côté (27′), puis une frappe de Mattheo Paroz trop centrée (32′). Les visiteurs ont tenté de poser le jeu avec un certain succès, alors que les locaux ont plutôt proposé leur jeu habituel en kick-and-rush, opérant sur contre.

Dès l’entame de la deuxième mi-temps, le match a basculé pour la première fois, récompensant le football. Sur un corner joué en retrait par Joe Casella, Oscar Favre a patiemment attendu le cuir à 25 mètres, puis, d’une frappe sèche, poteau rentrant, a ouvert le score pour son équipe, laissant Patrick Piantino immobile au centre de sa cage (46′, 0-1).

C’est donc au meilleur moment pour eux que les Nord-Vaudois ont pris l’avantage. « On met un but magnifique, oui, et on gère mal la sortie du vestiaire ensuite. Pour moi, ce sont clairement deux points perdus », a pesté Joe Casella à l’heure de l’analyse.

Le vestiaire a réveillé Prangins

Au retour des vestiaires, les hommes de Paul Rocha ont haussé le ton : récupérations plus hautes, enchaînements plus nets, et agressivité remplacée par combativité. Mattheo Paroz a mal conclu un contre (52′), avant une tête de Loïc Gurtner claquée fort, mais qui a filé juste à côté de la lucarne (59′).

Puis, à nouveau, le football a été mis à l’honneur, pour récompenser cette fois les quinze minutes de jouerie de Prangins : sur un bon coup franc d’Anthony Perrochon joué dans la surface, Mattheo Paroz dribblait tant et plus. Son manque de pragmatisme lui a tout de même offert un penalty, sa frappe étant bloquée de la main par un défenseur.

Sans hésitation, l’arbitre a actionné le couperet et offert à Anthony Perrochon un penalty transformé avec autorité (63′, 1-1). « On s’est dit les choses à la pause. Ensuite, on a osé jouer et on les a bousculés », a expliqué le buteur. Impossible de comprendre, en revanche, pourquoi ses coéquipiers ont reculé après cette égalisation…

Une fin de match ouverte et haletante

Relancées, les deux équipes ont eu la balle du K.-O. Prangins a vu un centre tendu de la droite être repris plein axe par Archie Jeavons, mais Thibaud Zürcher s’est interposé. Thierrens a frôlé le 1-2 quand Joe Casella a dribblé Patrick Piantino, mais a vu le ballon sortir en cinq mètres avant de pouvoir adresser une frappe dans le but vide.

Mais la plus grosse opportunité est tombée à la 79′, toujours pour les visiteurs. Bien lancé, Matthieu Bilancioni butait sur Patrick Piantino, sorti à 20 mètres de ses buts. Le ballon revenait dans les pieds de Pierre Blanc, dont la frappe sèche et appliquée est venue se déposer sur la barre avant de filer en sortie de but…

Dans la foulée, Patrick Piantino a encore dû s’employer pour dévier une frappe de Romain Carrard (85′). «On a plusieurs belles situations pour tuer le match. Si on les gère mieux, on repart avec les trois points, donc c’est frustrant», a regretté encore Joe Casella, lucide.

Les Thierranais ont la nette sensation d’avoir laissé filer deux points sur la Côte. @nkphoto001

Les enseignements : caractère et marge de progression

Prangins obtient donc un très bon point, en ne jouant vraiment que dix-huit minutes en début de seconde mi-temps. « On a parfois reculé après un bon moment, c’est un peu l’histoire de notre premier tour », a reconnu Perrochon. « Mais on a limité la casse et on reste à un point seulement. Tout est encore possible ».

En face, Thierrens a confirmé sa mue : bloc compact, phases arrêtées travaillées et confiance retrouvée. Mais l’efficacité est restée intermittente, et les transitions mal exploitées ont coûté cher samedi à Colovray.

Cap sur l’hiver, puis le sprint

Ce nul reflète une partie vivante, parfois brouillonne mais de bonne facture, où chacun a joué son jeu pour tenter de passer l’hiver au chaud. Thierrens le passera au-dessus de la barre, objectif minimal atteint au vu de son début de championnat. Prangins, lui, reste au contact, à une longueur, et s’offre le droit d’y croire lors du deuxième tour.

Les deux formations basculent désormais en pause hivernale pour soigner les bobos, travailler la justesse offensive et préparer un second tour qui s’annonce serré jusqu’au bout. Au printemps, chaque point aura son importance pour éviter aux deux équipes de redescendre moins d’un an après leur montée.

FC Prangins – FC Thierrens 1-1 (0-1)
Centre sportif de Colovray, Nyon – 38 spectateurs

Buts : 46′ Favre 0-1, 63′ Perrochon 1-1 (pen.)

FC Prangins (4-2-3-1) : Piantino – M. Adhanom, Oxenham, Verdial, Bunga – Emmanuel, B. Adhanom – Stanca (68′ Gauch), Perrochon (74′ Wiedemeier), Jeavons (84′ Najjar) – Paroz (84′ Rocha).
Entraîneur : Paul Rocha

FC Thierrens (4-1-4-1) : Zürcher – Roten (78′ Losey), Allard (84′ Milton), Gurtner, Rosset – Pittet – Favre (78′ Carrard), Clot (46′ Bilancioni), Chauve, Casella (84′ Casto) – Blanc.
Entraîneur : Nicolas Clot

Photo de couverture : @nkphoto001

 

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