Meyrin retrouve le championnat avec un effectif plus restreint et plus jeune qu’au premier tour. Domingos Ribeiro compte s’appuyer sur la mentalité du groupe.
Il y a moins dépaysant qu’un déplacement à Martigny un mercredi soir pour un match de reprise. Le calendrier a toutefois voulu que les Meyrinois reprennent le chemin du championnat avec une rencontre à rattraper face aux M-21 de Sion, programmée au stade d’Octodure en pleine semaine. Quelques kilomètres plus loin, au Marcheson, l’équipe meyrinoise a conclu sa préparation il y a quelques jours, avec une randonnée de 3 heures et une nuit en refuge. “Ça nous a permis de penser à autre chose qu’au foot et ça a fait du bien à l’équipe”, observe Domingos Ribeiro. De quoi resserrer les liens entre les joueurs, aussi. C’est justement là-dessus que les Jaune et Noir compteront au deuxième tour.
Domingos Ribeiro a pris les rennes de la première équipe cet été. (Photo : Julian Aguilar)
Un « risque » assumé
La série de départs qui a eu lieu cet hiver au sein du club meyrinois n’est pas comparable à celle de l’été dernier, mais reste significative. Surtout, la première équipe du Meyrin FC a perdu deux de ses joueurs les plus expérimentés : David Salan et Nicolas Virchaux. Le genre de figure souvent clé pour encadrer une jeune équipe. “On repart en étant plus jeune qu’au premier tour, et en ayant un effectif plus restreint”, confirme l’entraîneur meyrinois. “Ne pas aller chercher de renforts supplémentaires (en plus d’Mboso, Titie et Mukenge, ndlr) a été un choix de ma part. Faire cela n’aurait pas été en adéquation avec mon discours depuis mon arrivée”.
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Ainsi faisant, celui qui a longtemps entraîné au sein de l’Académie du Servette FC entend laisser plus de place et confier davantage de responsabilités à ses jeunes : “J’ai voulu montrer à chacun que je leur faisais confiance en laissant l’effectif ainsi”, explique Ribeiro. “C’est peut-être un risque, car nous avons 20 points et il nous en faudra environ 32 pour être sauvés. Mais de nouveau, amener des renforts qui auraient pu barrer la route aux joueurs déjà présents n’aurait pas été cohérent envers mon groupe”. Un risque assumé par l’entraîneur des Jaune et Noir, qui pointe actuellement à 9 unités de la barre de relégation.
Meyrin se situe dans la partie du classement que l’on peut qualifier de ventre mou.
« La mentalité d’équipe s’est bonifiée »
Plus jeune et moins expérimenté, le Meyrin FC version 2024 s’appuiera sur une chose avant tout: “Aujourd’hui, notre seule certitude est l’état d’esprit”, souligne Domingos Ribeiro. “La mentalité d’équipe s’est bonifiée et il n’y a pas photo avec la situation au début de l’été. C’est quelque chose qu’on a notamment pu remarquer sur nos matchs de préparation. Ce que montrent les joueurs à ce niveau-là est magnifique”.
Actuellement aussi proche de la troisième place (synonyme de potentielles finales de promotion) que de l’avant-dernière (synonyme de relégation), le Meyrin FC ne compte pas s’emballer soudainement. “Nous devons bien entendu nous maintenir, mais que nous terminions cinquièmes ou quatorzièmes, finalement, ça ne changera rien”, admet l’entraîneur meyrinois. “Cela ne signifie pas que l’ambition n’est plus là, mais nous devons rester cohérents dans notre manière d’avancer et en profiter pour préparer l’année prochaine”. Cela passe aussi par un retour en piste réussi mercredi soir en Valais (20h30).
Photo de couverture : Julian Aguilar
